Le nouveau programme pluriannuel intégré ESG pour la Tunisie, élaboré par l’IFC (Groupe de la Banque mondiale), sera mis en place au cours du premier semestre de l’année 2022. Son objectif est d’améliorer le cadre réglementaire relatif à l’ESG et d’accompagner les entreprises dans leurs efforts d’intégration des pratiques ESG.
Intervenant lors du lancement du guide de Reporting ESG qui a eu lieu jeudi 2 décembre, Georges Joseph Ghorra, le représentant résident d’IFC (Groupe de la Banque Mondiale) en Tunisie, a souligné que l’application des standards ESG permet de renforcer les marchés de capitaux en Tunisie. Il a fait savoir que ce positionnement stratégique du pays, en termes d’adoption de politiques RSE, joue un rôle clé pour attirer les investissements étrangers. “Aujourd’hui, on observe une croissance significative des actifs et des produits financiers libellés ESG démontrant le vif intérêt des investisseurs pour cette thématique”, a-t-il noté.
Il a ajouté que l’IFC encourage la coopération et les partenariats entre les régulateurs et les bourses à l’international afin de permettre aux marchés émergents de renforcer et uniformiser leurs standards ESG.
Ghorra a déclaré que l’IFC est, actuellement, en train de préparer un nouveau programme pluriannuel intégré ESG pour la Tunisie qui sera lancé au cours du premier semestre de l’année 2022. Il a fait savoir que ce programme vise à améliorer le cadre réglementaire relatif à l’ESG, à renforcer les capacités institutionnels des régulateurs, mais aussi à accompagner les entreprises dans leurs efforts d’intégration et d’amélioration des pratiques ESG.
Le programme, qui est en cours de finalisation par l’équipe ESG chargée du Maghreb, permettra aussi de renforcer les capacités des partenaires et intermédiaires des marchés en Tunisie. L’objectif est de renforcer l’offre locale en conseil, formation et accompagnement ESG.
“Ce travail nous permettra de développer une approche concertée axée sur les aspects environnementaux , sociaux et de gouvernance. Le rôle des régulateurs sera alors crucial pour s’assurer de l’existence d’un cadre réglementaire robuste et pour faire en sorte que les sociétés communiquent clairement et en toute transparence sur leurs pratiques ESG”, a-t-il précisé.